French climber scales Virgin Mitre Peak (6010m)
FROM OUR- RAWALPINDI OFFICE- PAKISTAN TIMES
JULY 28: A French mountaineer Jvano Ghirardini has conquered the virgin Mitre Peak (6,010 mètres) in |he Karakorams.
• The 27year-old mountaineer ascended the snow and ice rock peak from the west face In two davs.
Accompanied by his wife Mrs. Monnet, they established the base camp at Concordia, altitude of 4,800 mètres. There after he made a solo and succesfull attempt on the peak.
On the first days of the climb, the weather was good. The second days he faced bad weather. Neverless Ghirardini kept up his climb. Towards the last stretch of the peak he had to do technically difficult rock climbing.
Last year he was with thé French national expédition on K-2 and went up to the height of 8351m.
After scaling the Mitre peak Ghirardini waited for about a month to get permission from thé Pakistan-offic|als to a bid on K-2, Trango Towers, he did not get permission.
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Première en solitaire dans l'Himalaya
Ivan Ghirardini plante le drapeau français au sommet du Mitre Peak (6.500m)
Une grande première vient d'être réalisée par Ivan Ghirardini, guide français de haute montagne, originaire de Château-Arnoux - Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence.
A la tète d'une expédition légère, ce jeune alpiniste de 26 ans qui compte à son palmarès quelques premières hivernales en solitaire notamment dans le Cervin, les Grandes Jorasses et la face nord de l'Eiger, vient de réussir l'ascension du Mitre Peak, un sommet jusqu'alors inviolé de 6.500 mètres dans l'Himalaya du Karakorum.
Après une marche d'approche de 12 jours avec son expédition, Ivan Ghirardini se trouvait le 31 Triai dernier sur le flanc ouest du Mitre Peak. Plusieurs centaines de mètres le séparent encore du sommet. Ce sont les plus difficiles.
Il doit interrompre sa lente progression à cause du soleil qui réchauffe de trop les pentes enneigées, les rendant excessivement dangereuses et installe son bivouac sur une épaule de neige.
Le 1et juin, le temps se gâte et il gèle. L'alpiniste décide de s'alléger au maximum n'emportant que des vivres et le matériel strictement indispensable. Des corniches de neige et des rochers de plusieurs tonnes surplombent le vide rendant l'escalade extrêmement périlleuse d'autant qu'il neige d'abondance. A quelque soixante-dix mètres du sommet I. Ghirardini se résoud à bivouaquer protégé par une combinaison iso-
terme prévue à cet effet, les pieds enfouis dans le sac à dos pour les mettre à l'abri du gel.
Au lasso
Le 2 juin vers 10 h, une brève accalmie lui permet une nouvelle progression. Un mur vertical de 5 mètres de haut se dresse sur son chemin, infranchissable en escalade libre et encore moins « pitonable » car la roche s'écaille en surface. C'est au lasso qu'il attrape un becquet réussissant ainsi à se hisser dans un étroit couloir de glace encombré de blocs instables qui le conduit ausommet. -
Le Mitre Peak est vaincu et le drapeau français claque du haut de ses 6.500 mètres. Le sommet est si étroit, une fine arête qu’il ne peut se tenir debout mais à califourchon, une jambe sur chaque versant. Il laise deux pitons pour le rappel.
Le retour sera particulièrement périlleux, d'une part à cause de la visibilité très réduite mais aussi à cause de la difficulté à trouver des amarrages solides. Paradoxe de la nature que de voir les plus belles cimes par leur forme comme le Cervin ou le K2 n'être en réalité que des tas de cailloux...
Le 4 juin; après avoir évité bien des embû¬ches dues aux avalanches et aux chutes de pier¬res, épuisé mais heureux, Ivan Ghirardini rejoint le glacier Baltoro où l'attendent patiemment son épouse Marie-Jeanne et le reste de l'expédition quittés cinq jours plus tôt.
L'alpiniste français vient de franchir une nou¬velle étape dans la conquête de l'Himalaya.
ELMICK.
Ivan Ghirardini plante le drapeau français au sommet du Mitre Peak (6.500m)
Une grande première vient d'être réalisée par Ivan Ghirardini, guide français de haute montagne, originaire de Château-Arnoux - Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence.
A la tète d'une expédition légère, ce jeune alpiniste de 26 ans qui compte à son palmarès quelques premières hivernales en solitaire notamment dans le Cervin, les Grandes Jorasses et la face nord de l'Eiger, vient de réussir l'ascension du Mitre Peak, un sommet jusqu'alors inviolé de 6.500 mètres dans l'Himalaya du Karakorum.
Après une marche d'approche de 12 jours avec son expédition, Ivan Ghirardini se trouvait le 31 Triai dernier sur le flanc ouest du Mitre Peak. Plusieurs centaines de mètres le séparent encore du sommet. Ce sont les plus difficiles.
Il doit interrompre sa lente progression à cause du soleil qui réchauffe de trop les pentes enneigées, les rendant excessivement dangereuses et installe son bivouac sur une épaule de neige.
Le 1et juin, le temps se gâte et il gèle. L'alpiniste décide de s'alléger au maximum n'emportant que des vivres et le matériel strictement indispensable. Des corniches de neige et des rochers de plusieurs tonnes surplombent le vide rendant l'escalade extrêmement périlleuse d'autant qu'il neige d'abondance. A quelque soixante-dix mètres du sommet I. Ghirardini se résoud à bivouaquer protégé par une combinaison iso-
terme prévue à cet effet, les pieds enfouis dans le sac à dos pour les mettre à l'abri du gel.
Au lasso
Le 2 juin vers 10 h, une brève accalmie lui permet une nouvelle progression. Un mur vertical de 5 mètres de haut se dresse sur son chemin, infranchissable en escalade libre et encore moins « pitonable » car la roche s'écaille en surface. C'est au lasso qu'il attrape un becquet réussissant ainsi à se hisser dans un étroit couloir de glace encombré de blocs instables qui le conduit ausommet. -
Le Mitre Peak est vaincu et le drapeau français claque du haut de ses 6.500 mètres. Le sommet est si étroit, une fine arête qu’il ne peut se tenir debout mais à califourchon, une jambe sur chaque versant. Il laise deux pitons pour le rappel.
Le retour sera particulièrement périlleux, d'une part à cause de la visibilité très réduite mais aussi à cause de la difficulté à trouver des amarrages solides. Paradoxe de la nature que de voir les plus belles cimes par leur forme comme le Cervin ou le K2 n'être en réalité que des tas de cailloux...
Le 4 juin; après avoir évité bien des embû¬ches dues aux avalanches et aux chutes de pier¬res, épuisé mais heureux, Ivan Ghirardini rejoint le glacier Baltoro où l'attendent patiemment son épouse Marie-Jeanne et le reste de l'expédition quittés cinq jours plus tôt.
L'alpiniste français vient de franchir une nou¬velle étape dans la conquête de l'Himalaya.
ELMICK.