Bernard Mellet :
« Nous n 'avons pas eu de chance »
Bernard Mellet patron de l'expédi¬tion constate : « Nous sommes allés aux limites de ce qu'il était raisonna¬ble de faire. Jamais encore dans l'Himalaya des hommes étaient restés aussi longtemps sans oxygè¬ne au-dessus de 8000 m. avaient franchi à cette altitude des difficul¬tés de l'ordre du 5e degré parfois, par des températures inhumâmes que le vent accentuait encore »
« Ramener tout le monde c'était à la fin mon principal souci, dit Bernard Mellet. Il est dommage que tant d'efforts et de courage n'aient pas été consacrés par une victoire qui seule pouvait leur donner un grand éclat. Mais telle est la loi de la montagne, tant qu'on n'a pas réussi le sommet, rien n'est fait. Du camp II (6300 m) à 8450 m environ, altitude extrême à laquelle nous sommes parvenus, une exceptionnelle suc¬cession d'obstacles a été surmon¬tée. Au pilier ouest du Makalu l'escalade la plus dure réussie a ce jour sur un sommet de plus de 8000 rn. Les passages délicats s'ar¬rêtaient à 7700 m. Ici a près de 8500m nous n'en n'étions pas encore sortis.
« II restait un mur d'une centaine de mètres, l'affaire d'un jour ou deux par beau temps. Malheureusement les conditions météorologiques n'ont jamais été favorables à partir du 5 août, date à laquelle nous étions arrivés déjà aux environs des 8000 m.
« II est évident que la période pour, laquelle nous avions obtenu l'autorisation n'était pas la meilleure.
Toutefois dans ce massif au climat rude et incertain, des expéditions avaient bénéficié de bonnes conditions fin août-début septembre. Ainsi le K2 qui jusqu'à cette année n'avait été gravi que trois fois, l'avait été deux fois à cette époque.
« On pouvait donc raisonnablement espérer qu'étant arrivés déjà très haut au début du mois d'août, nous aurions avant l'automne une série de beaux jours qui nous aurait permis de conclure.
« Ce ne fut pas le cas. « L'été a été particulièrement mau¬vais dans le Karakoram cette année. Nous n'avons pas eu de chance ».
« Nous n 'avons pas eu de chance »
Bernard Mellet patron de l'expédi¬tion constate : « Nous sommes allés aux limites de ce qu'il était raisonna¬ble de faire. Jamais encore dans l'Himalaya des hommes étaient restés aussi longtemps sans oxygè¬ne au-dessus de 8000 m. avaient franchi à cette altitude des difficul¬tés de l'ordre du 5e degré parfois, par des températures inhumâmes que le vent accentuait encore »
« Ramener tout le monde c'était à la fin mon principal souci, dit Bernard Mellet. Il est dommage que tant d'efforts et de courage n'aient pas été consacrés par une victoire qui seule pouvait leur donner un grand éclat. Mais telle est la loi de la montagne, tant qu'on n'a pas réussi le sommet, rien n'est fait. Du camp II (6300 m) à 8450 m environ, altitude extrême à laquelle nous sommes parvenus, une exceptionnelle suc¬cession d'obstacles a été surmon¬tée. Au pilier ouest du Makalu l'escalade la plus dure réussie a ce jour sur un sommet de plus de 8000 rn. Les passages délicats s'ar¬rêtaient à 7700 m. Ici a près de 8500m nous n'en n'étions pas encore sortis.
« II restait un mur d'une centaine de mètres, l'affaire d'un jour ou deux par beau temps. Malheureusement les conditions météorologiques n'ont jamais été favorables à partir du 5 août, date à laquelle nous étions arrivés déjà aux environs des 8000 m.
« II est évident que la période pour, laquelle nous avions obtenu l'autorisation n'était pas la meilleure.
Toutefois dans ce massif au climat rude et incertain, des expéditions avaient bénéficié de bonnes conditions fin août-début septembre. Ainsi le K2 qui jusqu'à cette année n'avait été gravi que trois fois, l'avait été deux fois à cette époque.
« On pouvait donc raisonnablement espérer qu'étant arrivés déjà très haut au début du mois d'août, nous aurions avant l'automne une série de beaux jours qui nous aurait permis de conclure.
« Ce ne fut pas le cas. « L'été a été particulièrement mau¬vais dans le Karakoram cette année. Nous n'avons pas eu de chance ».