IVANO GHIRARDINI
« FRANCHIR LA BARRIÈRE INFRANCHISSABLE QUI
SÉPARE DE SON ÂME »
« Malgré ce retour parmi les hommes, cette sympathie et ce dévouement dont je suis entouré, je me sens seul, atrocement seul... Les jours passent. Sur mon lit d'hôpital je me sens las, fini malgré mes 22 ans... Pourquoi me parlent-ils toujours d'exploit, de résistance hors du commun, de courage, de volonté, d'audace ? Je n'ai rien de tout cela. Je n'ai aucun mérite à avoir réussi cette ascension... En dépassant mes limi¬tes, j'ai enfreint les lois de la nature... Cependant, j'ai vécu plu¬sieurs jours là-haut, dans un état de visionnaire, d'ascète, en proie à une exaltation spirituelle que je n'avais, jamais connue auparavant. Aussi je ne regrette rien... »
Ainsi s'exprime Ivan Ghirardini après une aventure en solitaire de 12 jours en hiver dans le Linceul de la face nord des Grandes Jorasses en 1975. Huit jours sans boire, six sans man¬ger coincé dans la tempête : « j'aurais dû mourir mais, pensant à la douleur de mes parents, j'ai voulu vivre... »
En effet les parents de Ivan Ghirardini, modestes immi¬grés italiens, n'auraient sans doute pas compris ce que leur fils, l'aîné d'une nombreuse famille, était allé chercher dans ces solitudes glacées. Né en Italie en 1953, rien ne le destinait à devenir alpiniste et guide. Il découvre la montagne par hasard, dans un livre, celui de Bonatti. Fort impressionné par ces récits de solitaires, il décide d'abandonner ses études et de devenir guide. Il apprend seul la technique du rocher dans les écoles d'escalade de Saint Jean et-de Sisteron. Ses progrès sont rapides et dès sa première saison de montagne il réussit des premières en Haute Ubaye mais aussi de grandes courses classiques en solitaire : le Pelvoux, la Barre des Ecrins, la Meije.
Les militaires le trouvant « inapte à leur mode de vie », lui rendent la liberté, c'est alors qu'il découvre l'alpinisme solitaire hivernal.
« FRANCHIR LA BARRIÈRE INFRANCHISSABLE QUI
SÉPARE DE SON ÂME »
« Malgré ce retour parmi les hommes, cette sympathie et ce dévouement dont je suis entouré, je me sens seul, atrocement seul... Les jours passent. Sur mon lit d'hôpital je me sens las, fini malgré mes 22 ans... Pourquoi me parlent-ils toujours d'exploit, de résistance hors du commun, de courage, de volonté, d'audace ? Je n'ai rien de tout cela. Je n'ai aucun mérite à avoir réussi cette ascension... En dépassant mes limi¬tes, j'ai enfreint les lois de la nature... Cependant, j'ai vécu plu¬sieurs jours là-haut, dans un état de visionnaire, d'ascète, en proie à une exaltation spirituelle que je n'avais, jamais connue auparavant. Aussi je ne regrette rien... »
Ainsi s'exprime Ivan Ghirardini après une aventure en solitaire de 12 jours en hiver dans le Linceul de la face nord des Grandes Jorasses en 1975. Huit jours sans boire, six sans man¬ger coincé dans la tempête : « j'aurais dû mourir mais, pensant à la douleur de mes parents, j'ai voulu vivre... »
En effet les parents de Ivan Ghirardini, modestes immi¬grés italiens, n'auraient sans doute pas compris ce que leur fils, l'aîné d'une nombreuse famille, était allé chercher dans ces solitudes glacées. Né en Italie en 1953, rien ne le destinait à devenir alpiniste et guide. Il découvre la montagne par hasard, dans un livre, celui de Bonatti. Fort impressionné par ces récits de solitaires, il décide d'abandonner ses études et de devenir guide. Il apprend seul la technique du rocher dans les écoles d'escalade de Saint Jean et-de Sisteron. Ses progrès sont rapides et dès sa première saison de montagne il réussit des premières en Haute Ubaye mais aussi de grandes courses classiques en solitaire : le Pelvoux, la Barre des Ecrins, la Meije.
Les militaires le trouvant « inapte à leur mode de vie », lui rendent la liberté, c'est alors qu'il découvre l'alpinisme solitaire hivernal.
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Note: le colonel psychiatre de l'armée qui a fait ce diagnostic d'inadaptation sociale n'a pas fait son travail, ou bien, il n'a fait que servir les intérêts de l'armée c'est à dire à renvoyer le plus vite possible un schizophrène. Il aurait du faire son travail de médecin avant tout et donc INFORMER!
L'armée de la république est en faute grave! Il est absurde de renvoyer un schizophrène qui ignore tout de son état et dont le cas ne fera qu'empirer s'il parvient à survivre.
La schizophrénie de type schizoïde paranoïde nécessite un suivi par un psychiatre compétent. Le traitement est un traitement de longue durée. la schizophrénie est un handicap certain!